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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 14:00

de Marie-Sabine Roger. Celle de La tête en friche. Grande découverte que cette auteure, belle écriture, histoire vraie et sensible, personnages que l'on trouve à tous les coins de rue, et un amour de la vie énorme. A chaque livre, c'est une découverte et une approche différente du genre humain, avec tout ce qu'il a de plus beau à montrer sous une carapace.

L'humanité de l'auteure est puissante et fragile, elle regarde, décrit, ne juge pas. Voilà un livre qui fait du bien à lire, nous ne vivons pas dans un monde pourri, nous ne vivons pas chacun dans notre bulle, ses héros sont nos voisins. Ouf, ça fait du bien au coeur.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 13:55

de David Lodge. Plus anglais, ce n'est pas permis. Si peut-être, Jane Austen.

Un écrivain à succès épinglé par une journaliste cynique, un écrivain retiré dans la campagne profonde et son épouse artiste en céramique, tels sont les personnages du roman. Tout tourne autour des interwiews, et à travers ces discussions les personnages se dévoilent plus qu'ils n'auraient voulu, que ce soit la journaliste ou les autres. Drôle, mordant, la chute est superbe, et donne le ton anglais au roman. Bien, comme d'habitude monsieur Lodge.

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 13:38

d'Antonio Munoz Molina. Gagnant du prix Jean Monnet 2012. Ne pas avoir peur du pavé, c'est un très bon livre. Grâce à lui, j'ai enfin compris ce qui s'était passé pendant la guerre d'Espagne. J'avais dû être malade au moment du cours, c'est pas possible. Dans la plupart des conflits, on retrouve deux antagonistes, mais là il y en a bien plus, qui se détruisent les uns les autres.

Revenons au roman. Un architecte madrilène tombe amoureux d'une américaine au début du conflit. A travers leurs histoires, leurs chemins de vie, le lecteur découvre plusieurs sociétés. Celle de l'Espagne des grandes villes, celle des campagnes reculées, celle de New-York. Très belle cartographie de ces mondes qui se côtoient en s'ignorant. L'architecture est le fil conducteur du roman, et il est de très belles pages sur les perspectives des architectes,, qui mêlent savoir faire, imagination et idéologie. Vraiment très intéressant.

C'est aussi un auteur en couleur, décrivant les paysages ou les scènes avec une palette de peintre. Les chemises brunes, noires, rouges, bleues claires, bleues foncées, souvent citées, éclairent la vision de ce Madrid en guerre.

De plus, Munoz Molina est l'auteur de l'exil, il sait fort bien raconter les regards vides de ceux qui sont partis de chez eux, les chaussures éculées à force de marcher dans les rues inconnues, les petits souvenirs que l'on traîne au fond des poches. Lorsqu'il décrit son héros se tapotant sans cesse pour savoir où sont ses papiers, le lecteur ne peut qu'entrer en empathie avec le personnage. Déjà dans Séfarade, l'auteur avait fort bien narré l'exil et les mythes s'y rattachant, dans ce livre c'est encore plus fort puisqu'on le vit avec les personnages.

Vraiment très beau livre, le prix qu'il va recevoir est mérité, comme chaque année. Bravo.

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 08:57

de Grégoire Delacourt. Un couple banal, lui bof, elle plus sensible, vit tranquillement, ayant passé par dessus les drames et les chagrins. Mais voilà qu'elle gagne au loto une somme phénoménale. Que va-t-elle faire ? Quelles sont ses envies ?

La trame est simple et pourtant ce livre est une réflexion sur le bonheur et l'amour. Les grands philosophes ne sont pas cités mais le bon sens et la sensibilité sont partout présents. Et c'est joliment dit. Un petit bémol sur la fin. Quand même c'est un livre qui porte au rêve. Et si vous gagniez 18 millions d'euros, que feriez-vous ?

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10 octobre 2012 3 10 /10 /octobre /2012 09:08

de karen Joy Fowler. Un groupe hétéroclite se retrouve autour de la vieille dame pour parler des livres. A travers ces rencontres ils se racontent et comme dans les romans austeniens tout finit bien, chacune trouve son chacun ou sa chacune. Au goût du jour et aux USA;

Je me régalais de lire ce livre et j'ai été déçue. Austen est le fil conducteur mais pas le sujet. A la fin du livre par contre il y a de nombreuses données fort intéressantes. Mais le reste est plat. Tant pis.

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 16:59

de René de Obaldia. Sorti de derrière les fagots celui-là, ne fait pas partie de la rentrée littéraire 2012. Mais vu qu'une de ses pièces est jouée au théâtre, je cherche à connaître un peu plus l'écrivain.

Bon, on y va. Ce livre est un mélange de faits réels et de visions oniriques. Le personnage central, critique littéraire de renom, séducteur en diable, vit dans un drôle de monde où ses rêves se juxtaposent sans cesse à la réalité. Au début, les phases sont séparées en chapitres, puis petit à petit les paragraphes se glissent dans les faits et enfin tout se fond. Surprenant, assez agréable, et déroutant. Pour le moins différent de ce qu'on lit souvent. Rien que pour ça, j'apprécie.

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 15:27

de Jean-Christophe Rufin. Ou l'histoire romancée de Jacques Coeur. Connu de nom pour avoir été le grand argentier de Charles VII, celui de Jeanne d'Arc, c' est un personnage par ailleurs dont on sait peu de choses. Pas un portrait, rien qu'une biographie époustouflante, une carrière magnifique et une fin misérable. J'ai beaucoup aimé suivre la vie de cet homme, avec ses tourments, ses peurs, ses amours et ses rêves. L'auteur est passionnant, lui dont l'écriture est tissée aussi fine que de la soie. Un vrai bonheur que ce livre, pour l'Histoire, pour le sujet et la façon dont il est traité. A ne pas manquer.

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 09:19

d'Eric Fottorino. Le dernier de la sélection  Poitou-Charentes. L'histoire se passe à Royan, été 76. Une histoire d'amour entre deux enfants; Le narrateur a 13 ans, ses réflexions sont parfois celles d'un enfant beaucoup plus jeune, parfois d'un adulte. Les adultes sont gentils ou méchants. C'est un mélange de la Vie devant soi de Romain Gary, du Blé en herbe de Colette et de Fanfan d'Alexandre Jardin. Mais sans la fraîcheur du premier. Il est évident que pour qui connait les lieux, et l'époque, la lecture est plaisante. La fin est surprenante, très abrupte. Ce ne sera pas mon préféré.

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 15:12

de Frédérique Clémençon. Jury des lecteurs Poitou-Charentes. Celui-ci est un recueil de nouvelles, fort bien écrites, dont les personnages sont des enfants ou des adultes. Les histoires sont fort bien écrites mais très tristes. La poésie des descriptions est puissante, la mélancolie constante, les faits parfois très graves et brutaux. J'y aurais aimé un rayon de soleil, une éclaircie dans toute cette noirceur. Cela n'enlève rien au talent de l'auteure et à la force des récits.

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 07:59

partie pour lire la saga, j'ai attaqué le 2. Et lambiné, et trâiné, et abandonné pour m'y recoller plus tard. Les défauts du 1 se sont démultipliés, et j'avoue en avoir eu plus qu'assez des recettes de cuisine japonaises dans le détail, des interrogations sexuelles du héros, et des clichés. Heureusement, la fin rattrape le bouquin. Enfin des informations que l'on attend depuis le début, enfin de l'action. Je vous passe le côté ésotérique des discussions et les marques nommées dans le bouquin (pub ou not pub? ). Cette série est faite pour durer et c'est bien dommage, je pense que les quatre saisons auraient pu être traitées en un seul tome et auraient ainsi allégées la lecture. Je jette l'éponge et ne me lancerait pas dans le 3. Si vous l'avez lu, je veux bien savoir ce qui s'y passe. 

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