25 juillet 2013
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de Georges Bonnet.
"Le plus souvent, elle n’est pas malheureuse, et se suffit à sa propre absence, dans la sérénité de l’ignorance.
Elle est une autre d’elle même.
Je lui demande d‘évoquer le souvenir qui a le plus marqué sa vie. Elle ne trouve rien.
Elle désirait dire quelque chose, mais s’est très vite résignée, au bord de ce qu’elle voulait dire, déjà oublié.
Le temps désappris, le corps blotti, elle n’a plus peur.
Il n’y a plus de mots dans la pensée."